L’activité Ruminant Le Gouessant lance le « Contrat de suivi de performances » : une offre complète de conseil en élevage valorisant l’expertise de ses techniciens. Témoignages d’éleveurs qui ont testé, en avant-première, ce suivi technico-économique rapproché et ont vu leurs résultats progresser.
À l’EARL Brin d’herbe : viser l’efficacité maximale
Avec une seule stalle de robot pour 75 vaches, Anne-Marie et Jean-Pierre Dufeu – tous deux installés à Val d’Izé (35) – s’attachent à être au top techniquement en recherchant une efficacité maximale dans le travail. Ils apprécient que Katell Mahé, leur technicienne Le Gouessant, « pousse les performances et pas les produits ! »
« Nous avons démarré avec Le Gouessant en aliments génisses en 2007. Lorsque nous nous sommes équipés d’un robot en 2012, nous avons poursuivi en aliments vaches laitières car la Coopérative était la seule à l’époque à proposer des programmes et un suivi au robot de traite » relatent Anne-Marie et Jean-Pierre. Depuis, la confiance ne s’est pas démentie. « Katell connaît bien nos vaches et notre logiciel auquel elle a accès à distance. Elle suit les courbes de lactation. Elle assure des visites de suivi sur rendez-vous, fait des analyses de fourrages, adapte le plan de rationnement des primipares et multipares, calcule la marge sur coût alimentaire, réalise un bilan minéral… » Cette collaboration fructueuse porte ses fruits. La moyenne d’étable dépasse les 10 000 litres de lait/vache/an. « Nous visons maintenant les 11 000 litres pour diminuer le nombre de vaches et la charge de travail » annoncent les éleveurs. Cet objectif de productivité est intimement lié à leur second challenge : améliorer la réparation au vêlage. « C’est une étape essentielle car la mise bas est le début d’une nouvelle lactation pour la vache et le début de l’élevage du veau. » Sur ce point, les conseils de leur technicienne se sont déjà révélés précieux. « Nous avions des génisses qui poussaient bien, mais nous pouvions faire mieux avec moins. Sur les conseils de Katell, nous avons réduit la période de distribution du Futur Star Magnum et adopté le Futur Star 20 pour les plus grosses génisses. Le résultat a été flagrant puisque les croissances permettent désormais des vêlages à partir de 22 mois. »
Zoom sur l’exploitation
Au GAEC Aubin : s’améliorer en continu
Installés à Chaumeré (35), Damien et Guillaume Aubin « veulent vivre de leur métier sans passer leur vie au travail. Nous cherchons du conseil et des tarifs maîtrisés, mais surtout pas du forcing commercial. »
Damien est à la manœuvre dans les champs. Guillaume pilote l’atelier laitier d’une centaine de vaches. « Je fais énormément de sport du triathlon, du tennis, du foot… » confie Guillaume qui cherche à avoir un élevage qui tourne rond pour pouvoir disposer de temps libre. « Il y a trois ans, ça ne marchait pas comme je l’entendais au robot. Les vaches avaient baissé en lait. Je n’avais pas la réactivité que j’attendais de la part de mon fournisseur d’aliments. J’ai donc cherché une alternative. » La rencontre avec Katell Mahé, technicienne ruminant Le Gouessant, a été déterminante. « Nous avons fait des essais qui ont donné de bons résultats. La production est remontée à 9 000 kg de lait. Nous avons mis en place un suivi technique avec des visites toutes les 6 à 8 semaines, des analyses de fourrages, un bilan minéral annuel, la collecte de données Easy Map, le suivi mensuel de la marge sur coût alimentaire, la pesée des génisses trois fois par an… » témoigne Guillaume. Forts de ces avancées, l’éleveur et la technicienne se sont fixés de nouveaux objectifs de progrès dans le cadre du Contrat de suivi des performances :
- Améliorer la productivité à 9 500 kg de lait/vache pour exprimer pleinement le potentiel génétique du troupeau et saturer l’outil
- Abaisser l’âge au vêlage à 22 mois contre 26 actuellement
- N’élever que le nombre de génisses nécessaires au renouvellement et faire des croisements pour valoriser les autres
Zoom sur l’exploitation
41,5 de TB et 32,5 de TP