Comme on le dit souvent, un animal malade ne mange pas, mais il va boire ! L’eau est donc un « support » idéal pour transporter les éléments nécessaires : supplémentation nutritionnelle, médication, correction de pH, sanitation et désinfection des canalisations…
Pour doser au mieux ces produits, la pompe doseuse, hydraulique ou électrique, est un élément indispensable. Le choix du type de pompe s’effectuera en fonction des points suivants :
- La qualité physico-chimique de l’eau
- La fréquence d’utilisation de la pompe
- Les produits à utiliser
- La consommation d’eau journalière des animaux concernés.
Des préalables
Le bon fonctionnement de la pompe doseuse est conditionné à la prise en compte de plusieurs facteurs comme l’installation d’un filtre, d’un compteur et d’un
clapet anti-retour en amont, mais aussi la connaissance de la pression du circuit d’eau.
Avant d’effectuer un traitement il faut, de préférence, la veille :
- Faire un point sur le circuit (absence de fuite, pression des abreuvoirs, propreté du circuit)
- Vérifier le fonctionnement de la pompe en l’utilisant avec de l’eau non traitée
- Relever la quantité d’eau consommée sur le compteur (s’il y a un compteur pour le lot concerné). Sinon, faire tourner la pompe avec uniquement de l’eau dans le bac de solution mère.
Le jour J
Le jour du traitement, il convient de préparer la solution mère, puis de démarrer le traitement. Pour ce faire, il faut aller jusqu’à l’abreuvoir le plus éloigné et le faire couler pour amener la solution jusqu’à ce dernier et contrôler le niveau de solution dans le bac. À la fin de la journée, n’oubliez pas de remplir le bac avec de l’eau claire et de faire fonctionner la pompe toute la nuit pour rincer le circuit.
Après avoir effectué un traitement, il est important de rincer la pompe doseuse pour limiter l’encrassement, et éviter toute incompatibilité avec un autre produit qui serait utilisé ultérieurement.
Un entretien régulier
À ce jour, l’entretien des pompes doseuses est peu réalisé dans les élevages… sauf en cas de panne ! Pour garder les performances du matériel intactes, nous préconisons de changer les joints une fois par an (kit complet par modèle) sur les pompes hydrauliques, et tous les 24 mois, ou après 8 000 heures de fonctionnement, sur les pompes électriques.
Des innovations pratiques
Les nouvelles générations de pompes électriques sont équipées d’un moteur « pas à pas. » Il permet une injection du produit en continu, et donc une meilleure homogénéité de mélange eau/produit injecté ! La première pompe hydraulique, avec enregistrement des données, arrive sur le marché. La consommation d’eau et les traitements sont enregistrés pour une meilleure traçabilité en élevage. Un calendrier de suivi de maintenance et des alarmes facilitent également l’entretien. On n’arrête pas le progrès !