Stéphane Macé, éleveur en Côtes-d’Armor, conduit ses truies en maternité liberté depuis l’été 2022. Une décision qui se révèle positive en termes de confort d’élevage, de bien-être animal et de résultats techniques.
Suite à une réorganisation de son élevage et de sa conduite en quatre bandes, Stéphane Macé, éleveur à Plénée-Jugon (22), a construit un bâtiment neuf de 44 places en maternité liberté. « Au départ, j’ai décidé de conduire les truies en liberté pour anticiper les risques d’évolution de la législation et pour faciliter l’accès à des cahiers des charges », explique-t-il. Un choix dont il est aujourd’hui satisfait : « c’est ma cinquième bande qui met bas, et cela se passe très bien ! ».
Une salle à 20°C
Stéphane a veillé à se faciliter le travail en organisant bien son bâtiment. Cinq couloirs ont été installés afin d’optimiser ses déplacements : « j’ai un accès direct aux animaux, ce qui est essentiel dans le suivi et la praticité ». La mise en place des niches pour les porcelets lui permet de baisser la température en salle à 20-21°C, ce qui améliore le confort des truies avec une mise-bas plus aisée, et un meilleur démarrage en consommation et en lactation. « Je mets une lampe chauffante dans le nid, ainsi qu’à l’arrière de la truie pendant la mise-bas. Ainsi, les porcelets apprennent très vite où se trouve le nid et j’ai peu d’écrasement », détaille-t-il. Pour le confort des truies en été, Stéphane projette de se munir d’un refroidisseur d’air.
13,2 porcelets sevrés par portée
« Même en sevrage 28 jours, mes truies sortent en très bon état. J’ai une très bonne venue en chaleur ensuite », s’enthousiasme Stéphane. Les résultats sont d’ailleurs au rendez-vous. Exemple avec la dernière bande : il a sevré 13,2 porcelets par portée à 7,3 kg en moyenne, avec 50 % de cochettes. « Je suis satisfait de mes choix. J’ai un gain de temps dans le suivi et le déplacement de mes animaux, puisque les truies entrent et sortent toutes seules des maternités », affirme l’éleveur.
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Brigitte Petitpas, responsable technique Le Gouessant, et Delphine Gorin, technicienne bâtiment, partagent leurs recommandations pour une bonne mise en place.