Les Universités Le Gouessant reprennent des couleurs. En ruminant, Maxime Le Floch, donne un nouvel élan à ce dispositif de formation continue, en cohérence avec la stratégie de l’activité tournée vers le conseil et la création de valeur au service des éleveurs.
Pouvez-vous vous présenter ?
Maxime Le Floch : « Après avoir obtenu un diplôme d’ingénieur agronome en 2017, j’ai occupé un premier emploi sédentaire dans le Groupe CCPA. Comme je voulais me rapprocher du terrain, j’ai saisi l’opportunité d’intégrer Le Gouessant. Depuis mars 2019, j’ai un poste d’ingénieur ruminant. Mes missions principales sont l’activité petits ruminants, des missions sur le marché d’efficacité alimentaire et surtout la responsabilité des Universités Le Gouessant. »
En quoi ces Universités consistent-elles ?
« Les Universités existaient avant mon arrivée. Philippe Broc’h les avaient mises en place au sein de Nutri Ouest.
Nous avons revu et structuré ce dispositif de formation à destination des technico-commerciaux pour qu’il réponde à leurs attentes et s’insère dans la stratégie ruminant de conseil et d’expertise Le Gouessant. »
Quels en sont les enjeux ?
« L’objectif premier est d’avoir des conseillers compétents et performants, tant en technique qu’en commerce, dont le niveau de conseil serve la création de valeur pour les éleveurs et la Coopérative. Ce dispositif doit aussi permettre d’attirer des candidats débutants et confirmés vers nos métiers, et de les intégrer dans de bonnes conditions.
C’est également un outil de cohésion et de fidélisation des équipes. Il donne à chacun de la lisibilité et des perspectives d’évolution grâce à un référentiel d’auto-évaluation.
Enfin, c’est l’instrument de notre différenciation vis
à vis de la concurrence. Nous avons en effet mis au point des méthodes propres au Gouessant qui génèrent,
au travers du partage et de la mutualisation des pratiques, une intelligence collective. »
Comment les Universités ruminant Le Gouessant se déroulent-elles ?
« Le 1er groupe d’initiation, composé de technico-commerciaux en intégration et de TC Junior, se réunit à raison de 10 journées de formation par an. Le second groupe, dit de professionnalisation, regroupe les TC et TC confirmés qui se retrouvent 6 fois par an. Le 3ème groupe, baptisé Expertise, comprend des TC expert et cadres, qui bénéficient de 5 journées de formation par an. Les matinées sont souvent consacrées aux apports théoriques et les après-midi à des mises en situation. »
Dans quels domaines les « étudiants », jeunes et moins jeunes, sont-ils censés progresser ?
« Le référentiel de compétences comprend 4 domaines : la connaissance technique, la maîtrise de l’offre, la maîtrise de l’entretien en vue d’élaborer les parcours de stratégie alimentaire et, enfin, la capacité d’organisation et le suivi des indicateurs. Le fil rouge reste la prise de responsabilité, l’autonomie et la performance au travers de méthodes partagées. »