Retour sur l’assemblée générale Volaille chair. Un moment d’échanges privilégié en présence de 65 éleveurs pour mieux comprendre les enjeux de la filière.
En 2018, Le Gouessant a maintenu ses surfaces totales à 275 000 m2 dont 75 % en dindes. Les Côtes-d’Armor, le Finistère et le Morbihan concentrent la quasi-totalité du parc. À noter également la polyvalence des productions à l’installation. En dindes, la Coopérative a vu ses volumes de vif commercialisés augmenter de 1,2 % sur un marché national en repli de 3 %. En poulets, la baisse de 4,9 % est en grande partie liée au recul des mises en places de coquelets. La pintade retrouve quant à elle le niveau de production de 2016 avec 630 tonnes.
Les enjeux sanitaires
Les préoccupations sanitaires restent au cœur des enjeux stratégiques de la filière, et Le Gouessant poursuit ses efforts dans le projet pododermatites.
Les audits réalisés sur l’ambiance des bâtiments, la litière, l’eau ou encore la ventilation ont permis de dessiner des solutions concrètes mises en oeuvre dans les élevages au cours de ces dernières semaines. Parmi elles, des essais sur l’apport différent en oligo-éléments avec pour objectif une baisse de 10 à 15 % des pododermatites.
Le numérique au service de la performance
En parallèle, Le Gouessant investit dans le numérique pour gagner en efficience et poursuivre l’amélioration des performances technico-économiques de ses éleveurs.
Aunéor, son nouvel outil connecté de pilotage de la performance, permet à chaque adhérent de renseigner – sur une tablette fournie par la Coopérative – l’ensemble des données figurant aujourd’hui sur la feuille d’élevage.
Après une phase d’expérimentation auprès de 15 éleveurs de dindes et de poulets, Aunéor a débuté son déploiement en avril. D’ici à septembre 2019, chaque éleveur pourra en être équipé et tous seront accompagnés à la prise en main de l’outil grâce à un dispositif de formation. Plusieurs chantiers stratégiques (amélioration des performances techniques, numérique, bâtiments de demain, réduction de la consommation d’antibiotiques…) ont débuté au cours de l’année 2018. Une dynamique qui se poursuit sur 2019.