Près de 250 éleveurs de porcs adhérents Syproporcs et (ou) Le Gouessant ont suivi l’une des 26 sessions de formation organisées par la Coopérative. Ils sont désormais référents du protocole biosécurité qui devait être mis en place avant le 31 décembre dernier dans leur exploitation.
Depuis le printemps, les vétérinaires de la Sélas et Patricia Lefeuvre, référente biosécurité porc Le Gouessant, ont sillonné la Bretagne, la Normandie et les Pays-de-la-Loire pour porter la bonne parole sur la biosécurité. 26 sessions de formation ont été organisées à l’intention des éleveurs en productions conventionnelle, sur paille semi plein-air et bio. Durant les 7 heures de cette formation rendue obligatoire par l’arrêté biosécurité du 15 octobre 2018, chaque participant a pu faire siennes les recommandations du protocole en les adaptant, avec l’aide des formateurs, aux spécificités de leur exploitation à partir du plan de masse de l’élevage.
Une organisation en trois zones
L’attestation personnelle, délivrée à l’issue de la session, fait de chaque éleveur le référent de la biosécurité de son exploitation vis à vis de l’administration. Cette dernière pourra contrôler sur site le zonage réalisé. Ce dernier doit impérativement comporter 3 zones matérialisées par des clôtures, haies, chaînettes, talus, fossés ou marquage au sol :
- une zone publique. Située en dehors de l’enceinte de l’élevage, elle accueille une aire de stationnement pour les visiteurs et le personnel ainsi que l’aire d’équarrissage pour éviter toute contamination croisée entre élevages lors du ramassage. L’accès des tonnes à lisier aux fosses se fait aussi par cette zone ;
- une zone professionnelle, correspondant à la zone de passage indispensable au fonctionnement de l’exploitation ;
- une zone d’élevage, matérialisée par l’ensemble des bâtiments et obligatoirement dotée d’un sas sanitaire d’entrée.
Chaque exploitation doit également disposer d’un plan de circulation détaillé (véhicules, personnes, animaux) avec signalétique à l’appui.
Les silos tours doivent rester fermés et les silos couloir de maïs doivent être protégés par des barrières contre les indésirables (sangliers par exemple).