Il y a du changement dans l’air ! Notre centre de conditionnement de pommes de terre, activité historique de la Coopérative, fait évoluer les emballages de ses légumes sous marques propres (Terres de Breizh et Mont Saint-Michel). Objectif à fin 2022 : garantir à nos consommateurs des emballages 100 % recyclables.
Depuis le 1er janvier 2022, la loi AGEC (loi Anti-Gaspillage pour l’Économie Circulaire) interdit l’usage des emballages plastiques pour les fruits et légumes conditionnés par lots de moins d’1,5 kilogramme. Mais la Coopérative n’a pas attendu le décret pour se pencher sur la question de la recyclabilité.
Une réflexion de fond
La pomme de terre est le légume préféré des Français et ils sont 98 % à en acheter*. Pour Amandine Mollé, responsable marketing chez Le Gouessant, « il y avait un réel enjeu à proposer à nos consommateurs un packaging pensé pour réduire son empreinte environnementale. » D’autant que l’initiative fait écho à nos engagements en faveur du « manger local », autre levier permettant de réduire l’empreinte carbone de notre alimentation. Pour ce projet, nous avons mis autour de la table le marketing, les achats, la production et le commerce. « Il a fallu conjuguer nos contraintes de conditionnement et de coût avec les attentes des consommateurs en quête de pommes de terre saines et goûteuses, conditionnées dans des emballages faciles à transporter, tout en assurant une visibilité optimale du produit et de son aptitude culinaire en rayon » explique Amandine Mollé.
Favoriser le recyclage
Nous avons abouti à deux solutions 100 % recyclables. Les références conditionnées par lots de moins d’1,5 kilogramme ont toutes basculé au cours du premier trimestre sur un sachet composé de biopapier et d’amidon de maïs. Les références de plus d’1,5 kg passeront progressivement au cours de l’année à un emballage en filet tricoté. Ces matières premières d’origine naturelle ont un autre atout : leurs poids. « Sur les sacs en biopapier, on passe de 45 g à seulement 14 g soit une réduction de 68 % du poids de l’emballage. C’est autant de charge de stockage et de transport en moins pour une empreinte carbone optimisée » se réjouit Amandine.