La loi EGALIM donne un coup de pouce à la certification environnementale des exploitations agricoles. Portée au départ par la viticulture, elle gagne du terrain auprès des filières de production végétale comme animale. Cette démarche qui s’inscrit dans la transition agroécologique est un sésame pour développer et sécuriser les débouchés. Si la plus-value du label est environnementale, espérons qu’elle soit aussi économique.
Au sommaire de ce dossier :
Lancée en 2011, suite au Grenelle de l’environnement, la certification environnementale des exploitations agricoles comporte trois niveaux, dont seul le dernier permet l’obtention de la mention HVE.
La Haute Valeur Environnementale, bien que peu appropriée à l’élevage, est une démarche qui présente des avantages certains. La Coopérative accompagne les adhérents tentés par l’aventure de la certification et agit pour faire évoluer le cahier des charges.
C’est officiel, cinq producteurs de porcs Le Gouessant ont obtenu la certification environnementale. Une démarche peu contraignante avec à la clé le précieux sésame permettant de s’assurer des débouchés.
Si la certification environnementale peut paraître une contrainte de plus, elle devient inéluctable dans l’évolution de la filière. Pour continuer à produire des pommes de terre pour le marché du frais et des produits transformés, il faut répondre aux besoins des clients. Et ça, les producteurs le savent bien.