Dans un contexte d’hyperprolificité, la truie réclame aujourd’hui toute notre attention nutritionnelle. Confort digestif, aplombs solides et oxygénation sanguine sont incontournables pour soutenir la truie.
Pour un bon confort digestif, la truie a besoin de sources de fibres variées.
Elles permettent de faciliter le transit, comme les fibres de son de blé, de tournesol ou d’avoine. Elles permettent également de nourrir la bonne flore intestinale, comme les fibres de pulpe de betterave ou de coque de soja, qui sont très fermentescibles. Aujourd’hui, l’apport de fibres des aliments permet de calmer les truies en gestation par leur effet de satiété ou encore de faciliter les mise-bas et le démarrage en lactation par leur apport de confort intestinal.
Pour des aplombs solides, la truie a besoin d’un squelette osseux bien minéralisé et des onglons résistants.
La minéralisation osseuse se fait par un maillage de calcium et de phosphore qui sont apportés dans nos aliments par du phosphate monocalcique, en complément des matières premières. La minéralisation est activée à l’aide de la vitamine D. Pour plus d’efficacité, deux sources sont incorporées dans nos aliments à parts égales : la vitamine D3 et la HyD. La résistance des onglons est renforcée par un apport de 400 à 500 ppb de biotine, indispensable à la kératinisation.
L’oxygénation sanguine de la truie est cruciale pour des porcelets lourds et toniques à la mise-bas.
Or, la capacité d’oxygénation sanguine naturelle est limitée et peut devenir insuffisante en cas d’hyperprolificité. Pour y pallier, nous incorporons la SN Amine dans les aliments de gestation. Cet apport d’acides aminés permet une meilleure irrigation du placenta et par conséquent une activation de l’oxygénation des fœtus. En période péri-partum, nous pouvons également agir sur l’oxygénation sanguine, à l’aide de la SN Tonic. Ces actions physiologiques résultent en une augmentation du poids et du tonus des porcelets à la naissance.
Nos aliments ont donc évolué pour accompagner l’hyperprolificité et soutenir la truie d’aujourd’hui. La meilleure preuve reste le témoignage des éleveurs.
GAEC Gemin Lemay : des performances améliorées
Michelle et Yannis associés du GAEC Gemin-Lemay conduisent leur troupeau de truies en conduite 4 bandes – sevrage 21 jours.
EARL Bonniou : une démarche de travail payante
Benoît, éleveur à Tréflévenez, 370 truies NE en FAF.