Éleveur de porcs depuis 25 ans, Jérôme Siméon a racheté avec son épouse, il y a deux ans, un poulailler de 1 350 m2 à Plorec-sur-Arguenon (22) pour se diversifier dans l’élevage de poulettes. Il vient de le passer en bio avec l’appui de l’équipe Volaille et de la plateforme Services Le Gouessant. Témoignage.
« Pour nos 3 premiers lots, nous avons alterné les productions standards, label et bio. L e bâtiment, situé à la sortie d’un village, dispose d’une parcelle attenante de 3 hectares. Nous nous interrogions sur la destination de cette parcelle que nous n’avions pas mise en culture, en raison de la construction d’un nouveau lotissement à proximité. Pour moi, il était hors de question de sortir le pulvérisateur sous le nez des nouveaux résidents. » L’évolution de la réglementation poulettes bio, ainsi que le retour annoncé des deux grands enfants du couple sur l’exploitation, a accéléré la décision de passer l’élevage en bio.
« Bon pour l’image de notre production »
Après avoir réalisé une étude économique avec Le Gouessant, l’éleveur a fait clôturer un parc de 2,5 hectares en piquets naturels de châtaigner. Deux portails ont été aménagés : un pour le passage d’homme, l’autre pour le passage d’engins. « Nous avons laissé des bandes enherbées sur le pourtour que nous valorisons en foin pour nos ânes et chevaux. » Les arbres existants sur la parcelle ont été préservés. Le parcours devrait être enrichi, dans les prochains mois, d’arbres fruitiers et d’abris équipés de panneaux photovoltaïques. Jérôme a profité des travaux pour barder de bois les côtés du bâtiment qui étaient en fibrociment.
Pour l’aménagement intérieur du bâtiment, l’éleveur s’en est remis aux conseils de Frédéric Trécherel du service Volaille et de Dominique Caro du service Bâtiment qui « a dessiné le plan pour les trappes et commandé les perchoirs en aluminium. »
Un trottoir extérieur d’un mètre de large a été aménagé tout au long du bâtiment pour garder les abords propres au fil des allées et venues des poulettes (qui restent pour l’instant confinées en raison de la grippe aviaire). « Esthétiquement, l’ensemble est bien plus joli et harmonieux. Les promeneurs du dimanche nous en font le compliment. Et ça, c’est bon pour l’image de marque de notre production » conclut Jérôme.
Cet article peut vous intéresser :
moins d’un an pour s’adapter